Les saboteurs ukrainiens, qui ont attaqué début juin le village de Novaïa Tavoljanka, dans la région frontalière russe de Belgorod, ont abandonné beaucoup d’armes et de munitions occidentales, a témoigné à Sputnik un éclaireur russe présenté comme Kara.
"Sur l’itinéraire de leur recul, nous avons découvert un grand nombre de munitions délaissées d’origine étrangère, notamment celles de l’Otan. C’était bizarre d’y retrouver beaucoup de rubans jaunes [désignant l’appartenance à l’armée ukrainienne-ndlr]", a indiqué l’interlocuteur de Sputnik.
Les troupes russes trouvent des armes et munitions étrangères dans les maisons privées où les saboteurs ukrainiens avaient installé leurs embuscades et depuis lesquelles ils tiraient sur les militaires russes, selon lui. Les militaires ont par exemple saisi des bandes de cartouches de 5,56 mm utilisées par les militaires de l’Otan, des munitions pour lance-grenades à rechargement manuel, des gaines à obus, etc.
Pour l’heure, tous les habitants sont évacués de Novaïa Tavoljanka, la localité est sous le contrôle total des forces russes.
La région russe de Belgorod attaquée
La Défense russe a annoncé avoir dispersé par une frappe d’artillerie, le 4 juin, un groupe de sabotage et de renseignement ukrainien dans la région de Belgorod. Les saboteurs avaient été repérés en train de traverser une rivière à proximité de Novaïa Tavoljanka.
La région de Belgorod et d’autres régions russes situées à la frontière avec l'Ukraine, deviennent régulièrement les cibles de tirs et d’attaques de drones ukrainiens. Ces dernières semaines les frappes se sont intensifiées. Les 2 et 3 juin, sept civils ont trouvé la mort dans des attaques contre plusieurs localités de la région, dont la ville de Chebekino.