Kiev a compté combien de pays membres de l’Otan soutiennent sa candidature.
"À ce jour, on a déjà formalisé le soutien à l'adhésion de l'Ukraine à l’Alliance de la part de 20 États membres", a écrit le chef adjoint du bureau du Président ukrainien, Igor Jovkva.
Une déclaration qui suit la signature par Zelensky et le Premier ministre canadien Justin Trudeau d’un document signalant le consentement d'Ottawa à l’adhésion de l’Ukraine.
Pourtant, l’Alliance de l’Atlantique du Nord compte actuellement 32 pays, et plus d’une dizaine ne se sont pas mis d’accord.
Une "invitation appropriée" est "peu probable"
Pour Kiev, l’accord d’Ottawa constitue "une autre étape de la préparation du succès du sommet de l'Otan à Vilnius en juillet", l’Ukraine souhaitant rejoindre l’Alliance. Cependant, il n'y a pas d’unanimité au sein du bloc là-dessus à cause du conflit en cours dans le Donbass.
Pour ces mêmes raisons, l'envoyée américaine auprès de l'Otan, Julianne Smith, a déclaré plus tôt cette semaine, au journal Politico, qu’"une invitation appropriée" dans l'Alliance pour l’Ukraine était "peu probable".
Considérant l'expansion de l'Otan vers l'est comme une menace majeure pour sa sécurité, la Russie avait désigné l’aspiration de l’Ukraine à rejoindre l'Alliance militaire parmi les principales raisons du lancement de son opération militaire spéciale.
Une "coalition aérienne" convoitée
Qui plus est, Kiev mise sur la création d’une coalition aérienne. Le ministre ukrainien de la Défense avait auparavant déclaré que ce sujet deviendrait une priorité pour Kiev lors de la prochaine réunion du groupe de Ramstein, en Allemagne.
En particulier, cela concerne la formation des pilotes, techniciens et ingénieurs ukrainiens, ainsi que le renforcement de la défense aérienne, des munitions et de l’artillerie. Ces questions devraient être débattues avec les équipes des ministères de la Défense des Pays-Bas, du Danemark, des États-Unis et d'autres pays qui ont rejoint cette coalition, a précisé le ministre ukrainien.
Il a exprimé l'espoir que des centres de réparation et d'équipements s'ouvriront sur le territoire de l'Ukraine et dans les pays frontaliers.