Ce pays africain pourrait devenir le 2e producteur mondial de cuivre d’ici 2026

Avec sa production galopante, la République démocratique du Congo (RDC) pourrait devenir le deuxième producteur mondial de cuivre à l’orée de 2026, selon l’Agence Ecofin, qui cite le cabinet Wood Mackenzie.
Sputnik
La République démocratique du Congo (RDC) devancera le Pérou pour se hisser à la deuxième place mondiale parmi les producteurs de cuivre d’ici 2026-2027 au vu des investissement massifs des dernières années dans sa production, a relaté l’Agence d’information économique Ecofin, s’appuyant sur un rapport publié le 30 mai par le cabinet Wood Mackenzie.
"Dans les années à venir, le Congo va dépasser le Pérou […]. Le Congo possède aujourd’hui des mines à haute teneur en minerai, plus importantes que celles du Chili et du Pérou", indique Ruben Arrieta, un responsable de Wood Mackenzie cité par Ecofin.
En 2023, le Pérou restera probablement devant, avec une production de cuivre attendue à 2,8 millions de tonnes, mais le pays fera face au manque de nouveaux projets sur les prochaines années, contrairement à la RDC, selon des données citées par l’Agence.

Déjà dans le Top 3

Selon les informations officielles, cité par Ecofin, avec 2,36 millions de tonnes de cuivre, la RDC a enregistré une meilleure progression en glissement annuel, avec une hausse de 31% par rapport à 2021, faisant d’elle pour l’instant le troisième producteur mondial de cuivre.
Le Pérou, deuxième producteur mondial de cuivre, a produit 2,44 millions de tonnes de cuivre en 2022, soit une hausse d’environ 5% par rapport à 2021.
En 2022, le Chili a dominé la production mondiale avec plus de 5 millions de tonnes livrées par ses mines, a souligné Ecofin.

Plusieurs projets en vue?

Ecofin rappelle que la RDC dispose du projet Kamoa-Kakula considéré comme la future deuxième plus grande mine de cuivre au monde.
Les immenses réserves restent encore inexploitées dans le pays et continuent d’attirer de nouveaux investissements puisque les grandes compagnies minières cherchent à répondre à l’explosion de la demande mondiale du métal rouge, du fait de la transition énergétique, a précisé Ecofin.
Kinshasa aurait pour ambition de transformer localement son cuivre afin de produire des matériaux utilisables directement par l’industrie des batteries pour véhicules électriques.
Avec la Zambie, une étude sur la faisabilité de ce projet serait en cours.
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