Ce pays accueille le tout premier terminal céréalier du Golfe de Guinée

Le port d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, s’est officiellement doté d’un terminal céréalier. Première de son genre dans le Golfe de Guinée, l’infrastructure est considérée comme "le futur hub logistique du sous-continent", a indiqué un ministre ivoirien. Elle devrait favoriser la sécurité alimentaire du pays et de ceux voisins.
Sputnik
Après trois ans de travaux de construction, un terminal céréalier a été mis en exploitation le 30 mai au Port d’Abidjan, en Côte d’Ivoire, rapporte Afriki presse.
Cette infrastructure est censée représenter le hub de la façade atlantique de l’Afrique, tout en renforçant la sécurité alimentaire de cette région, a indiqué le ministre ivoirien des Transports, Amadou Koné, lors de la cérémonie officielle.
Ce sont notamment les pays de l’hinterland, à savoir le Burkina Faso, le Mali et le Niger qui en sont concernés, écrivait l’autorité portuaire dans une note d’information.
Le projet a été financé par l’agence japonaise de coopération internationale (JICA) à hauteur de 70 milliards de Fcfa. Un investissement qui, toujours selon M.Koné, a permis de réaliser le tout premier terminal céréalier des pays du Golfe de Guinée. Plus de 500 emplois directs et indirects devront y être créés.
En outre, ce pays d’Afrique de l’Ouest ambitionne de devenir "le futur hub logistique du sous-continent", non seulement avec son nouveau terminal mais aussi avec son développement stratégique ayant permis "de doubler sa richesse par habitant en 10 ans", a noté le ministre.

Le vent en poupe

Le port d’Abidjan, la ville la plus peuplée de la Côte d’Ivoire, a déjà reçu des investissements, près de 1.150 milliards de Fcfa depuis 2012. À part le terminal céréalier, d’autres projets ont été réalisés tels que l'élargissement et l'approfondissement du canal de Vridi, la construction du deuxième terminal à conteneurs, la construction d’un terminal roulier, d'un nouveau port de pêche, la modernisation des terminaux minéralier et fruitier, a précisé le ministre.
D’une superficie de 9,5 hectares, cette nouvelle plateforme céréalière dispose de 700 mètres de linéaire. Elle peut accueillir des vraquiers à une charge utile allant de 55.000 à 70.000 tonnes, contre des navires à capacité d’emport de 30.000 tonnes pour les anciennes installations.
Discuter