Le groupe du G7, censé regrouper les pays les plus industrialisés, est à l’origine d’"initiatives destructrices qui minent la stabilité mondiale", a réagi le ministère russe des Affaires étrangères alors que le 49e sommet du groupe a eu lieu du 19 au 21 mai à Hiroshima.
"Le résultat principal [du sommet, ndlr] est un ensemble de déclarations saturées de passages odieux de nature antirusse, ainsi qu'antichinoise. Une fois de plus, les résultats de l'événement sont des décisions politisées visant à tracer des lignes de division dans les relations internationales", selon le communiqué publié le 21 mai.
Le G7, qui se compose de l’Allemagne, du Canada, des États-Unis, de la France, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni, "était autrefois une association dont les membres coordonnaient les positions sur diverses questions de l'agenda mondial", mais il est maintenant "irréversiblement dégradé".
Selon Moscou, le groupe est composé "d'anciennes puissances coloniales ou prédatrices qui ont bâti leur bien-être sur l'exploitation et l'expropriation d'autrui".
Les règles défendues par le G7 "sont leur propres idéologie et système de valeurs. Ils servent les intérêts privés, et non les intérêts généraux, de la communauté internationale".
Vecteur de confrontation
"Le G7 est littéralement ‘obsédé’ par une confrontation globale avec la Russie", selon le communiqué.
La diplomatie a réagi concernant l’invitation du Président ukrainien au sommet: cela a "transformé l'événement d'Hiroshima en un spectacle de propagande".
Sommet sous haute tension
Présent à Hiroshima dès le début du sommet, Volodymyr Zelensky a échangé avec de nombreux chefs d'État et de gouvernement et a obtenu la promesse de nouvelles livraisons américaines de munitions, d'artillerie et de véhicules blindés pour une valeur de 375 millions de dollars.
Sur le conflit militaire en Ukraine, le G7 exhorte également Pékin à "faire pression sur la Russie pour qu'elle cesse son agression".
Sergueï Lavrov, chef de la diplomatie russe, avait précédemment déclaré que les décisions du sommet "visent à contenir doublement la Russie et la Chine" et que l’objectif du groupe est de "vaincre la Russie sur le champ de bataille".