Après l’épisode du Covid-19 qui a chamboulé la logistique commerciale de nombreux pays, le ciel commence à s’éclaircir sur les marchés mondiaux. Pour faire face aux défis à venir, certains sont mieux équipés que d’autres, en matière de transport de biens. En Afrique, le Bénin, l’Égypte et l’Afrique du Sud font figure de bons élèves, selon un récent rapport de la Banque mondiale.
Le Bénin, qui possède le troisième port d’Afrique à Cotonou, s’illustre notamment en Afrique de l’Ouest, prenant la 66e place mondiale. Le pays capitalise sur son transport maritime, ayant parmi les meilleurs indicateurs d’expédition de conteneurs du continent. Il affiche cependant des lacunes dans les chaînes d’approvisionnement aérien, étant lié à un faible de nombres de partenaires commerciaux par la voie des airs, précise l’institution.
En matière de logistique, les poids lourds du continent restent néanmoins l’Égypte (57e mondial) et surtout l’Afrique du Sud (19e mondial). Ces deux pays affichent en particulier des taux de retards à l’import et à l’export moins importants que leurs voisins.
Divers partenariats
Pour améliorer leur logistique, certains pays africains se tournent désormais vers des partenariats internationaux. L’Érythrée a notamment l’intention de faire appel à la Russie pour développer des projets communs dans l’infrastructure des transports, comme l’avait souligné fin mars le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov.
Le Zimbabwe est pour sa part en discussion avec la Biélorussie pour créer un hub commercial, qui permettrait à Minsk d’introduire ses produits sur le marché africain.