Starlink continue de lorgner sur le continent africain. Le fournisseur d'accès à Internet par satellite se verrait bien devenir un opérateur agréé en Somalie, rapporte ainsi l’agence de presse Ecofin.
Des contacts ont déjà eu lieu avec le directeur de l'Agence nationale des télécommunications, Mustafa Yasin Sheikh. Une réunion au cours de laquelle Starlink, filiale de la célèbre société SpaceX, a pu présenter son projet.
"Nous sommes heureux d'expliquer comment notre système fonctionne, ce que nous pouvons apporter à la Somalie si nous obtenons l'autorisation de l'agence, et nous coopérerons également avec les entreprises de télécommunications et fournisseurs d'accès Internet qui opèrent dans le pays", a ainsi déclaré un représentant de Space X suite à cette entrevue.
Mustafa Yasin Sheikh s’est réjoui de l’intérêt de Starlink, tout en rappelant que le fournisseur devrait satisfaire aux exigences de l’agence des télécommunications, en vue d’obtenir une licence.
La Somalie comptait 1,76 millions d’internautes en janvier 2023 selon les données de DataReportal. Le pays avait déjà connu une grave coupure de réseau en 2017, qui avait duré plus de trois semaines. La faute à une rupture de l’unique câble optique reliant la Somalie au reste du monde. Un navire avait en effet coupé ce câble sous-marin au large du port de Mogadiscio.
Starlink s’implante en Afrique
Dirigé par le fantasque homme d’affaires ElonMusk, la société astronautique SpaceX compte propulser Starlink à travers l’Afrique. Plusieurs pays ont déjà été approchés par le fournisseur Internet. Le Nigéria a d’ores et déjà donné son accord, devenant le premier pays du continent à bénéficier de ces connections très haut débit, montant jusqu’à 1gigabite par seconde.
Le Kenya devrait également profiter des services de Starlink à partir du deuxième semestre 2023. Son arrivée sur le marché devrait créer une certaine concurrence dans un secteur dominé depuis des années par la société de télécommunications Safaricom.
Le Mozambique, l’Angola, la Tanzanie et le Zimbabwe pourraient également être équipés du réseau courant de l’année 2023. Au total, une vingtaine de pays africains sont sur les rangs pour recevoir cet Internet par satellite.