Un Marocain attaqué et renversé sur une autoroute en Italie, la piste raciste privilégiée - vidéo

Un différend s’est produit sur une autoroute en Italie. Quatre hommes, agacés par le fait qu’un camionneur d’origine marocaine ne leur ait pas cédé le passage, l’ont sauvagement battu et renversé. Ils ont fini par être arrêtés et accusés de tentative de meurtre aggravée par la haine raciale.
Sputnik
Un Marocain, résidant dans la ville italienne de Varese, a été violemment agressé par quatre personnes en plein jour sur une autoroute, relate le site Ansa Liguria. Bien que les vidéos de l’incident aient été largement relayées ces derniers temps sur le net, les faits remontent au 31 mars.

"On va te tuer!"

D’après Ansa, des agents de la circulation sont intervenus après avoir reçu des informations selon lesquelles quatre personnes avaient lancé des objets sur une camionnette depuis une voiture, obligeant le conducteur à s'arrêter sur la bande d'arrêt d'urgence. Ils l'ont ensuite agressé, traîné hors de la fourgonnette, menacé et insulté en arabe: "Salopard, qu’est-ce que tu veux? Maintenant, on va te tuer!" ou encore "Vas n*quer ta mère".
La scène, qui s’est déroulée sous les yeux de plusieurs témoins, a été enregistrée par les caméras de surveillance.
Les agresseurs sont ensuite remontés dans leur véhicule et ont démarré à grande vitesse, renversant le Marocain. Ce dernier s’est retrouvé sur le capot et a été traîné sur plusieurs mètres avant de tomber. Il a fini par être hospitalisé.
Les forces de l’ordre ont réussi à intercepter la voiture des malfrats avec à bord deux individus, d’origine slave et sud-américaine, âgés de 24 ans. Le troisième, un Italien de 21 ans, a été arrêté récemment, et le dernier, un autre Italien de 23 ans cette fois, s’est rendu à la police.
Les quatre sont accusés de tentative de meurtre aggravé par la haine raciale, indique le média.
D’après la source, le juge d’instruction estime que cette circonstance aggravante n’est pas vérifiée, "sauf si la preuve est établie lors d’une enquête approfondie, car l’expression prononcée ne peut être considérée comme suffisante".
Les quatre individus étaient indignés par le fait que la victime ne leur ait pas cédé le passage, rapporte le média en se référant au récit du blessé et aux images des caméras.
Le juge a ordonné leur placement en détention en raison de leur "nature agressive" et de leur "incapacité à contrôler leurs pulsions face à des motifs futiles et banals".
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