Abdelmadjid Tebboune, dont le pays figure parmi les prétendants à l’entrée dans les BRICS, a décrit les avantages pour Alger.
"L’adhésion aux BRICS nous aidera dans le développement plus que d’autres organisations internationales ne nous ont aidés à ce jour", a-t-il déclaré lors d’un entretien avec des journalistes.
Le capitale de la banque des BRICS est aux alentours de 100 milliards de dollars, soit plus que celui de la Banque mondiale (BM), a-t-il remarqué.
"Cette organisation financera nos projets, et nous entrerons dans leur organisation, et nous serons unis les uns aux autres politiquement", a-t-il résumé en qualifiant le bloc de "force".
Le leader algérien avait précédemment fait savoir qu’il espérait une intégration en 2023.
Intérêt croissant pour le groupe
Fin juillet 2022, Abdelmadjid Tebboune avait révélé pour la première fois de l’intérêt pour les BRICS. En tant que membre du bloc, la Russie voit de bon œil cette initiative. L’Algérie fait partie des prétendants principaux à l’adhésion, a fait savoir en février le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Pour lui il ne fait aucun doute que le pays possède tous les paramètres pour faire partir du groupe.
Composé du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, le groupe des BRICS éveille une vague d’intérêt depuis ces derniers mois. Avant son sommet annuel, le bloc des marchés émergents a reçu 19 demandes d’adhésion, selon Anil Sooklal, ambassadeur de l'Afrique du Sud auprès du groupe.