Tout a commencé à l’école Honoré de Balzac à Kénitra, qui fait partie des établissements de la mission française à l’étranger. Une enseignante y a présenté des informations sur l’homosexualité à ses élèves de moins de 10 ans.
Outre cela elle "diffusait des idées insultantes sur les personnalités et les symboles de l’islam qui affectent la croyance religieuse des enfants, et les appelle à accepter les conceptions à caractère homosexuel et à diffuser des perceptions faisant l’éloge des relations entre personnes du même sexe", a déclaré à la presse locale Abderrahim Jamai, l’avocat des parents.
Il a également informé que l’école avait renvoyé l’enseignante en question.
Cette décision a été prise "après que les responsables de l’établissement Balzac ont été convaincus de la gravité de l’affaire et de ses dangers et pour les élèves et pour la réputation de l’école elle-même", indique-t-il dans un communiqué cité par Bladi.net.
Un incident datant de décembre dernier
L’affaire fait du bruit au Maroc depuis décembre dernier après que des parents d’élèves ont signalé l’incident à l’administration de l’école.
Cette dernière restant indifférente, les parents se sont adressés aux autorités judiciaires de Kénitra début 2023.
L’avocat a indiqué qu’aux yeux des parents, le comportement de l’enseignante était une "agression grave contre les enfants, affectant leur identité culturelle, leur environnement sociétal et leur stabilité psychologique, en plus d’être des sujets qui ne conviennent pas à leur âge et ils sont incapables de discuter de ses significations, de comprendre ses dimensions ou d’exprimer une opinion à son sujet".
Le parquet a repris le dossier et a ouvert les procédures préliminaires.
L'article 489 du code pénal du Maroc interdit "les actes licencieux ou contre nature avec un individu du même sexe". L’homosexualité est punie de six mois à trois ans d’emprisonnement et d’une amende allant jusqu’à 1.200 dirhams (environ 120 dollars).