Moscou mise sur un partenariat polyvalent à long terme avec l’Afrique, dit un haut responsable russe

Vladimir Poutine a indiqué le 20 mars que la zone de libre-échange russo-africaine créait de nouvelles possibilités. Il s’agit d’un "partenariat polyvalent et mutuellement avantageux" dont l’exploration des ressources et la mise en place de haute technologie, a indiqué le vice-président de la Douma Piotr Tolstoï, interrogé par Sputnik.
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Pour la Russie, le développement de la zone africaine de libre-échange devrait sortir des cadres purement commerciaux, a estimé Piotr Tolstoï, vice-président de la Douma, dans un entretien accordé à Sputnik.
"Nous allons développer cette coopération, mais elle ne se réduit pas aux simples opérations de vente. Au contraire, elle est basée sur l’idée d’un partenariat mutuellement avantageux", a-t-il noté lors de la conférence parlementaire Russie-Afrique qui s’est tenue les 19 et 20 mars à Moscou.
Ces projets font partie d’une stratégie de collaboration à long terme qui touche plusieurs domaines:
"Nous avons un partenariat polyvalent. Il comprend l’exploration mutuelle des ressources, l’intégration de technologies de pointe", a précisé le responsable russe.

Vers de nouveaux horizons

En plus de cela, ces échanges pourraient prendre leur l’essor après cette conférence ayant réuni plus d’une quarantaine de délégations venant de pays d’Afrique:
"Avec les représentants du business, nous avons fait un grand petit-déjeuner pour les parlementaires. Ceux-ci ont reçu d’immenses informations et impressions", poursuit Piotr Tolstoï.
Il s’est déclaré certain qu’ils inviteront les chefs d’entreprises pour lesquelles ils ont exprimé leur intérêt.
Évaluant les résultats de cet événement survenu à quatre mois du sommet Russie-Afrique, prévu à Saint-Pétersbourg, le vice-président de la Douma a mis en valeur la tenue d’un grand nombre de rencontres bilatérales.
"Tous ses contacts ont été fixés par le pouvoir exécutif. C’est pourquoi chaque discussion aboutit à l’ouverture de tel ou tel domaine économique d’un pays concerné et représente un potentiel pour le business russe", conclut-il.
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