Après que plusieurs cas de piqûres malveillantes à la seringue ciblant des enfants ont été signalés ces dernières semaines en Algérie, les pouvoirs publics commencent à lutter contre ce phénomène préoccupant.
Ainsi, une commission où figurent des représentants des ministères de la Justice et de l’Intérieur, les services de sécurité et les organisations agréées des parents d’élèves a été créée. C’est ce qu’a fait savoir le 18 mars le ministre algérien de l’Éducation, Abdelhakim Belabed, relate TSA Algérie.
Selon le média, le travail de ce groupe consiste à renforcer la vigilance au niveau des écoles.
M.Beladed a annoncé une forte participation des parents d’élèves et des services de sécurité "pour travailler dans un système de complémentarité et de cohésion afin de protéger nos enfants dans les alentours des établissements scolaires".
En outre, d’après le quotidien, le ministre a promis qu’"il y aura des décisions avec des délais bien définis":
"On n’en sortira pas avec des rapports creux qui ne seront pas appliqués".
La sorcellerie en cause?
Des cas d’attaques à la seringue ont été signalés dans plusieurs wilayas du pays ces dernières semaines. Ainsi, à El Attaf dans la wilaya d’Ain Defla, trois femmes ont été appréhendées pour tentative d’enlèvement sur une écolière. De plus, des cas d’attaques ont été signalés à Blida, Tiaret et Ain Sefra.
La thèse de la sorcellerie semble être privilégiée, précise le quotidien.
Le 10 mars, une femme de 48 ans et un homme de 75 ans ont été arrêtés à Souk Ahras. Les gendarmes ont découvert des épingles et des épines d’animaux chez la quadragénaire, tandis que son complice était connu comme pratiquant de la sorcellerie.