Attaque à la seringue: le phénomène qui inquiète en Algérie

© Photo Pixabay / HeungSoonSeringue
Seringue - Sputnik Afrique, 1920, 08.03.2023
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Plusieurs cas de piqûres malveillantes à la seringue ont secoué l’Algérie ces dernières semaines. Les victimes sont souvent des enfants. Un phénomène semblable avait frappé la France début 2022.
Le phénomène des attaques à la seringue continue de sévir en Algérie. Un nouveau cas a été signalé à Ain Sefra, dans l’Ouest du pays. Un individu portant un voile intégral a ainsi infligé une piqûre à un enfant de six ans, devant son école, rapporte un communiqué du parquet général de la Cour de Naâma.
La victime a subi des examens médicaux qui n’ont rien révélé d’anormal. Preuve que le phénomène s’étend: cinq cas similaires ont été signalés ces derniers jours par le tribunal de Tiaret, comme le révèle le quotidien TSA.
Les villes de Chlef, Constantine ont aussi été le théâtre d’agressions semblables souvent perpétrées contre des mineurs à la sortie des établissements scolaires.
On ignore toujours quels motifs sous-tendent ces violences. Les autorités s’interrogent sur un potentiel lien avec la sorcellerie, plusieurs auteurs avec de tels antécédents avaient été présentés à la justice fin février. D’autres pensent que des dealers essaient d’accoutumer les enfants à certaines drogues au travers de ses injections.
En attendant de faire la lumière sur ces faits, la justice algérienne a appelé les parents d’élèves à se montrer vigilants et à ne pas laisser des inconnus approcher leurs enfants.

Piqûres en boîte nuit

Des faits sensiblement similaires s’étaient produits en France courant 2022. Plusieurs villes avaient fait état d’une épidémie de piqures à la seringue, particulièrement dans les environnements festifs, comme les boîtes de nuit.
Le hashtag "Balance ton bar", copié sur "Balance ton porc" avaient même fleuri sur les réseaux sociaux, pour dénoncer les établissements où de jeunes femmes avaient ainsi été droguées. Plusieurs cas de piqures avaient ainsi été signalés à Lille et à Rennes, certains auteurs glissant du GHB, communément appelé "drogue du violeur" dans leur seringue.
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