Si les pays occidentaux tiennent compte des préoccupations de la Russie, celle-ci pourrait réintégrer le Traité de réduction des armes stratégiques offensives New Start, a déclaré ce mercredi 22 février Dmitri Peskov, porte-parole du Kremlin.
"Tout dépendra de la position de l'Occident. M.Poutine a clairement indiqué ce qui nous inquiète", a-t-il indiqué.
Or à l’heure actuelle, l'Otan maintient une position ouvertement hostile à la Russie.
"D'ailleurs, ce n'est pas seulement une position verbale, avec des paroles, mais aussi avec des actes et des mesures qui empiètent sur notre sécurité. Nous devons y répondre. Dès qu'il y aura une volonté de prendre en compte nos préoccupations, alors la situation changera", a souligné M.Peskov.
De plus, l’Alliance est directement impliquée dans le conflit en Ukraine, selon le porte-parole du Kremlin.
"Elle œuvre pour transformer un conflit local en un conflit universel", a-t-il ajouté.
Attendre que nos adversaires mûrissent
Pour M.Peskov, les positions adoptées par les différents représentants de l’Occident montrent que ceux-ci ne souhaitent pas négocier.
Moscou fait tout pour garantir sa sécurité, "y compris en matière de contrôle des armements et de stabilité" en attendant que ses "adversaires mûrissent pour un dialogue normal", a-t-il conclu.
Le 21 février, le Président russe Vladimir Poutine avait annoncé la suspension par Moscou de sa participation au traité New Start. Selon lui, ce document ne tient compte que des arsenaux nucléaires russes et américains, alors que d’autres pays de l’Otan, comme la France ou le Royaume-Uni disposent aussi d’armes nucléaires.
La décision de M.Poutine a été approuvée ce 22 février par les deux chambres du parlement russe.