Donbass. Opération russe

"Ils ont rompu les pourparlers": un nouvel aveu sur le conflit ukrainien dénoncé

Naftali Bennett, ex-Premier ministre d'Israël, vient d'avouer que le dialogue sur le cessez-le-feu qui se profilait déjà entre Moscou et Kiev en mars 2022 a été rompu par l'Occident. La porte-parole de la diplomatie russe a considéré ces propos comme une nouvelle confession sur le rôle joué par les Occidentaux dans les pourparlers.
Sputnik
Au début de l'opération militaire spéciale russe en Ukraine, Israël a joué le rôle d'intermédiaire entre les parties en conflit. Le chef du gouvernement israélien à l'époque, Naftali Bennett, vient de confier que les négociations entre Moscou et Kiev avaient été rompues par l'Occident.
Or, elles avaient de bonnes chances d'aboutir à un cessez-le-feu, a-t-il déclaré dans une grande interview publiée sur son compte YouTube.
Selon lui, à un moment donné, l'Occident a décidé de mettre en déroute Vladimir Poutine au lieu de négocier avec lui.
"Toutes mes actions ont été concertées jusqu'en détail avec les États-Unis, l'Allemagne et la France. Mais ils ont rompu les pourparlers", a indiqué M.Bennett.

Réaction de Moscou

"Un nouvel aveu", a réagi sur Twitter la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova. Elle a fait ainsi allusion aux autres témoignages retentissants faits l'année dernière par trois signataires des accords de Minsk.
L'ex-Président ukrainien Petro Porochenko avait ainsi déclaré à la BBC que grâce à Minsk II, Kiev avait eu le temps de renforcer son armée.
Début décembre, Angela Merkel avait confirmé à l'hebdomadaire allemand Die Zeit que les accords de Minsk avaient été une tentative de "donner du temps à l'Ukraine" pour que le pays puisse se renforcer.
Fin décembre, François Hollande avait lui aussi avoué au journal anglais Kiev Independent que Paris et Berlin voulaient aider l’Ukraine à se renforcer face à la Russie.
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