- Sputnik Afrique, 1920
Donbass. Opération russe
La Russie a lancé le 24 février 2022 une opération militaire spéciale en Ukraine pour protéger les habitants du Donbass subissant le blocage et les attaques de Kiev depuis 2014.

"Ils ont rompu les pourparlers": un nouvel aveu sur le conflit ukrainien dénoncé

© Sputnik . Maxim Blinov / Accéder à la base multimédiaMinistère russe des Affaires étrangères
Ministère russe des Affaires étrangères - Sputnik Afrique, 1920, 05.02.2023
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Naftali Bennett, ex-Premier ministre d'Israël, vient d'avouer que le dialogue sur le cessez-le-feu qui se profilait déjà entre Moscou et Kiev en mars 2022 a été rompu par l'Occident. La porte-parole de la diplomatie russe a considéré ces propos comme une nouvelle confession sur le rôle joué par les Occidentaux dans les pourparlers.
Au début de l'opération militaire spéciale russe en Ukraine, Israël a joué le rôle d'intermédiaire entre les parties en conflit. Le chef du gouvernement israélien à l'époque, Naftali Bennett, vient de confier que les négociations entre Moscou et Kiev avaient été rompues par l'Occident.
Or, elles avaient de bonnes chances d'aboutir à un cessez-le-feu, a-t-il déclaré dans une grande interview publiée sur son compte YouTube.
Selon lui, à un moment donné, l'Occident a décidé de mettre en déroute Vladimir Poutine au lieu de négocier avec lui.
"Toutes mes actions ont été concertées jusqu'en détail avec les États-Unis, l'Allemagne et la France. Mais ils ont rompu les pourparlers", a indiqué M.Bennett.

Réaction de Moscou

"Un nouvel aveu", a réagi sur Twitter la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova. Elle a fait ainsi allusion aux autres témoignages retentissants faits l'année dernière par trois signataires des accords de Minsk.
L'ex-Président ukrainien Petro Porochenko avait ainsi déclaré à la BBC que grâce à Minsk II, Kiev avait eu le temps de renforcer son armée.
Début décembre, Angela Merkel avait confirmé à l'hebdomadaire allemand Die Zeit que les accords de Minsk avaient été une tentative de "donner du temps à l'Ukraine" pour que le pays puisse se renforcer.
Fin décembre, François Hollande avait lui aussi avoué au journal anglais Kiev Independent que Paris et Berlin voulaient aider l’Ukraine à se renforcer face à la Russie.
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