Plus de quatre mois après les actes de sabotage sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 en mer Baltique, les enquêteurs allemands n'écartent pas l'hypothèse selon laquelle un pays occidental aurait pu y être impliqué, écrit The Times.
Le quotidien souligne que l'enquête en Allemagne "a peu avancé" ces derniers mois faute de "preuves convaincantes". Dans le même temps, les enquêteurs restent "ouverts aux versions selon lesquelles un État occidental a organisé ces actes afin d'en rejeter la responsabilité sur la Russie".
Explosions sur les gazoducs
Le 26 septembre, plusieurs actes de sabotage ont eu lieu sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2, qui se trouvent en mer Baltique, dans les zones économiques exclusives de la Suède et du Danemark. En conséquence, une conduite du Nord Stream 2 et deux du Nord Stream 1 ont été endommagées.
Les dégâts ont entraîné une fuite massive de gaz. Le 10 octobre, Vladimir Poutine a déclaré que la Russie n'était pas autorisée à enquêter sur les causes des explosions.
Les dégâts ont entraîné une fuite massive de gaz. Le 10 octobre, Vladimir Poutine a déclaré que la Russie n'était pas autorisée à enquêter sur les causes des explosions.
Le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov a par la suite fait valoir que la vérité sur le sabotage des Nord Stream étonnera "probablement de nombreuses personnes" en Europe.