Après que certains pays occidentaux ont annoncé leur intention de livrer des chars à Kiev, le Président ukrainien a réclamé des avions de combat et des missiles de longue portée.
De son côté, Joe Biden a déclaré le 20 janvier aux journalistes réunis à la Maison-Blanche que son pays ne fournirait pas de chasseurs F-16 à l'Ukraine.
Auparavant, le Pentagone avait dit que les États-Unis n'excluaient pas la possibilité d'en envoyer pour aider Kiev.
La Maison-Blanche défend sa décision
Dans la foulée, John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche, a expliqué dans une interview accordée à CNN le refus de transférer des F-16 par l’aide importante déjà décidée par Washington, notamment les chars Abrams.
"Il y a beaucoup de capacités qui sont envoyées, et qui seront livrées dans les semaines et les mois à venir", a-t-il noté.
"Le type de capacités (qui) seront essentielles pour aider à nouveau les Ukrainiens dans les combats actuels, en hiver, ainsi que dans le genre de combats que nous nous attendons à ce qu'ils mènent au printemps", a-t-il précisé.
Dans le contexte de l'opération spéciale russe, les États-Unis et leurs alliés de l'Otan soutiennent le régime de Kiev en lui envoyant des armes pour des dizaines de milliards de dollars. Moscou, pour sa part, a déclaré à plusieurs reprises que les livraisons d'armes occidentales ne font que prolonger le conflit et que les transports avec des armes deviennent une cible légitime.
La Russie avait aussi envoyé une note de protestation aux pays membres de l'Otan au printemps 2022 en dénonçant leur décision d'envoyer des armes à Kiev.
Les livraisons de Washington
Les États-Unis ont déjà commencé à fournir à l'Ukraine des véhicules blindés modernes, envoyant plus de 60 véhicules de combat d'infanterie Bradley, comme l’a annoncé le 30 janvier le US Transportation Command.
Un transfert de véhicules blindés de transport de troupes Stryker et des chars Abrams a été annoncé pour l'avenir.