La porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a réagi aux propos de l’ex-secrétaire d’État et actuel envoyé spécial du Président américain pour le climat John Kerry. Ce dernier a affirmé que le salut de la planète incombait à un groupe d’êtres humains triés sur le volet.
Selon Mme Zakharova, il s’agit d’une nouvelle maladie, "le virus de l’exclusivité".
"Il est propagé aux États-Unis. Il se transmet comme la variole du singe", a-t-elle ironisé sur Telegram, en citant les propos de John Kerry au forum économique de Davos.
Un groupe sélectionné
L’officiel américain a déclaré mardi 17 janvier que c’était "presque extraterrestre de penser à sauver la planète".
"Quand vous vous arrêtez et que vous y réfléchissez, c'est assez extraordinaire que nous choisissions un groupe d'êtres humains, à cause de tout ce qui nous a touchés à un moment donné de notre vie, pour s'asseoir dans une pièce et se réunir et parler réellement de sauver la planète. Je veux dire, c'est presque extraterrestre de penser à sauver la planète. Si vous dites cela à la plupart des gens, la plupart des gens penseront que vous n'êtes qu'un fou étreignant un arbre, un libéral de gauche… Mais vraiment, c'est là où nous en sommes", a-t-il notamment déclaré.