L’ambassade russe au Tchad a démenti une déclaration des rebelles tchadiens visant à porter ombrage à la coopération russo-tchadienne qui se développe avec succès.
Le 9 janvier, une vidéo a été publiée sur les réseaux sociaux. Deux rebelles tchadiens en tenue militaire (un colonel et un sergent), se trouvant probablement sur le territoire centrafricain, du côté sud du Tchad, ont annoncé une prétendue imminente attaque sur N’Djamena. Ceci grâce au soutien de la compagnie militaire privée Wagner.
Un communiqué de l’ambassade russe indique que la vidéo fait partie d’une "campagne lancée sur Internet afin de compromettre aux yeux des gouvernements africains le groupe Wagner, ce qui crée de sérieux obstacles à l’avancement des intérêts politiques et d’affaires de certains grands acteurs en Afrique".
Une provocation contre le dialogue bilatéral
L’ambassade a cependant reconnu la présence sur la frontière entre le Tchad et la Centrafrique de rebelles présentant une menace pour les autorités.
Le communiqué a mis en évidence le caractère provocateur des déclarations en question, qui visent à jeter une ombre sur la coopération russo-tchadienne en plein essor.
"À cet égard, l’ambassade déclare que les tentatives d’apporter des soupçons de méfiance dans le dialogue politique entre Moscou et N’Djamena seront vouées à l’échec indépendamment de savoir d’où qu’elles viennent."
Invitation de Poutine
Pour appuyer ses propos, l’ambassade a informé que sur invitation de Vladimir Poutine le Président de la transition tchadienne, Mahamat Idriss Déby Itno, était attendu à Saint-Pétersbourg en juillet 2023 à la tête d’une délégation pour participer au deuxième sommet Russie – Afrique.
"Un programme de séjour bien rempli et intéressant, des réunions d’affaires, de nouveaux projets d’entreprise et de grands programmes d’investissements seront proposés à la délégation."
Complot déjoué
Le 5 janvier, le gouvernement tchadien a annoncé avoir déjoué un complot visant à porter atteinte aux institutions du pays. Une "tentative de déstabilisation" pour saper l’ordre constitutionnel a été entreprise par un groupe d’officiers.