Après avoir déposé en novembre sa demande d’adhésion aux BRICS, l’Algérie espère rejoindre le groupe en 2023, comme l’a déclaré le 22 décembre sur les chaînes de Radio et de Télévision nationales le Président du pays, relayé par Algérie Presse Service.
Selon Abdelmadjid Tebboune, ce processus exige, d’une part, la poursuite des efforts dans les domaines de l'investissement et du développement économiques et humains, et d’autre part, de passer à des niveaux supérieurs d'exportation.
"C’est lorsque le produit intérieur brut (PIB) de l’Algérie dépassera les 200 milliards de dollars, que nous pourrons dire que nous sommes proches des BRICS", a poursuivi le chef d’État.
Cependant, pour le moment, le PIB actuel du pays est d’environ 168 milliards de dollars.
Évoquant la position des membres du groupe envers la candidature de l’Algérie, le Président de la République a souligné que la Russie, la Chine, l'Afrique du Sud et le Brésil avaient approuvé que son pays les rejoigne.
Plusieurs autres pays veulent rejoindre cette alliance économique, dont l'Argentine, l'Iran, l'Indonésie, la Turquie, l'Arabie saoudite et l'Égypte.