Le partenariat indo-marocain dans le domaine de l’hydrogène vert a été au centre d’une rencontre de Leïla Ben Ali, ministre marocaine de la Transition énergétique et du développement durable, avec les dirigeants de la plus grande entreprise asiatique Adani Group, a annoncé ce jeudi 15 décembre la mission commerciale russe au Maroc sur son site officiel.
"Les investisseurs indiens souhaitent produire de l’énergie ‘propre’ dans le Royaume pour ensuite la transporter vers l’Union européenne, qui a récemment cherché à diversifier les chaînes d’approvisionnement énergétique afin d’affaiblir l’influence de la Russie sur sa sécurité énergétique", indique la représentation dans son message.
Outre la perspective d’exportations d’énergie vers l’UE, l’hydrogène vert pourrait résoudre la dépendance du Maroc vis-à-vis des importations d’ammoniac dans le cadre d’une crise d’approvisionnement permanente.
Le pays est un grand importateur d’ammoniac, utilisé principalement pour la production d’engrais.
Le Maroc courtisé dans le domaine du "vert"
Le royaume est connu pour ses énormes potentialités pour la production de l’hydrogène vert et ambitionne d’atteindre 52% en termes de puissance installée à partir de sources renouvelables d’ici 2030, selon le ministère marocain de l’Énergie
Dans cette optique, le Maroc et l’Agence internationale des énergie renouvelables (IRENA) ont signé un accord de partenariat stratégique en juin 2021.
Cet accord permet aux parties de mener ensemble des études relatives à l’hydrogène vert et d’explorer des instruments politiques pour impliquer le secteur privé au niveau national dans l’économie verte de l’hydrogène.
D’autres pays africains sont aussi dans le "vert". Le Caire avait déjà tracé une feuille de route pour son intégration dans l’hydrogène vert alors que plusieurs pays africains se sont réunis, du 28 au 30 novembre en Afrique du Sud lors du sommet sur l’hydrogène.