"La Russie et l'entrepreneuriat russe ne sont pas suffisamment agressifs, ils doivent faire preuve de plus d'initiative. La Turquie, elle, est agressive en conquérant le marché africain, ils peuvent devancer la Russie dans le commerce avec l'Afrique."
C'est l’opinion exprimée dans un entretien avec Sputnik par l'ambassadeur d'Afrique du Sud en Russie Mzuvukile Maqetuka. Il a tenu à souligner que son pays travaillait également avec la Russie.
L'Afrique du Sud veut coopérer
Le chef de l’administration de la ville sud-africaine de Durban avait plus tôt souligné lui aussi la volonté sud-africaine de renforcer la coopération avec la Russie. Et notamment dans le cadre des BRICS.
"Nous souhaiterions que les BRICS créent une zone de libre-échange […], car nous voulons contribuer au développement des relations commerciales au sein des BRICS", a-t-il indiqué à Sputnik.
Et de souligner que la coopération entre l'Afrique du Sud et la Russie avait toujours été fructueuse. L'adhésion aux BRICS n'a fait que la consolider, selon lui.
La ville portuaire de Durban, liée à la ville russe de Saint-Pétersbourg par un récent jumelage, souhaite en plus coopérer avec Moscou, a-t-il également déclaré.
Le vice-ministre russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov vient d'examiner avec des ambassadeurs de pays africains les préparatifs du deuxième sommet Russie-Afrique qui doit se tenir en 2023. Il sera consacré à la sécurité alimentaire et énergétique, aux investissements, à l'industrialisation et à d'autres domaines de coopération.