Donbass. Opération russe

Il est l’heure de dissoudre l’Otan "en tant qu’entité criminelle", juge Medvedev

Une fourniture d’armes "à toute la racaille", ainsi qu’"aux extrémistes". Tandis que l’Otan assure à l’Ukraine "un soutien d’une ampleur exceptionnelle" et souhaite élargir l’Alliance, l’ex-Président russe Medvedev estime qu’il faut la dissoudre, car elle interfère dans les affaires intérieures des pays souverains.
Sputnik
L’Otan ayant sali ses mains dans de multiples coups d’État et renversement de chefs d’État de pays souverains, il est l’heure que l’Alliance se repente "devant l’humanité", estime le vice-président du Conseil de sécurité de Russie, Dmitri Medvedev.
"Elle doit [...] être dissoute en tant qu'entité criminelle. Mais même le Grand Pontife ne pourra pas pardonner leurs péchés", croit-il.
D’après l’ancien Président, l’Alliance du nord-atlantique a à maintes reprises prouvé qu’elle agissait pour les "intérêts d’une poignée de pays anglo-saxons et de leurs caudataires".
"Les parvenus de l’Otan oublient facilement [...] les dizaines de milliers de civils tués, soit des vieillards, des femmes, des enfants. Ou encore les livraisons d’armes à toute la racaille, aux dégénérés zoologiques et aux régimes extrémistes", poursuit M.Medvedev sur sa chaîne Telegram.

Davantage d’aide à l’Ukraine

Ces propos n’interviennent pas pour rien. L’Alliance du nord-atlantique continue d’assurer à l’Ukraine "un soutien d’une ampleur exceptionnelle", selon son secrétaire général. À l’issue du premier jour des discussions des ministres des Affaires étrangères des pays membres, Jens Stoltenberg a évoqué la possible fourniture de systèmes de missile Patriot. À cet égard, Dmitri Medvedev a déclaré que si cela arrive, ces armements "deviendront immédiatement une cible légitime pour [les] forces armées" russes.
Moscou avait antérieurement envoyé une note aux pays de l'Otan en raison de ces fournitures d'armes. Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a par ailleurs fait remarquer que toute cargaison en contenant deviendrait une cible légitime. Pour lui, les pays de l’Otan "jouent avec le feu".
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