Au Mali, les forces de l’ordre libèrent des otages, des Français aux arrêts

Le ministère malien de la Sécurité a annoncé la libération de dix otages dans la région de Bamako. Les ravisseurs, deux Français, un Franco-malien et un Franco-sénégalais, ont été arrêtés.
Sputnik
Une unité spéciale de sécurité malienne a secouru, le 27 novembre, dix otages maliens, dont trois femmes et six enfants, retenus dans la région de Bamako, a annoncé le général de brigade Daoud Aly Mohammedine, ministre malien de la Sécurité et de la protection civile.
"Le ministre de la Sécurité et de la protection civile informe l’opinion nationale et internationale que ce jour 27 novembre vers 17h30, une unité spéciale des forces de sécurité est intervenue pour libérer des otages et appréhender les membres d’un groupe de criminels et de narcotrafiquants qui les détenaient à Missabougou, non loin de l’hôpital du Mali", a indiqué un communiqué officiel publié sur les réseaux sociaux.
Les quatre criminels, deux Français, un Franco-malien et un Franco-sénégalais, ont été mis aux arrêts, est-il précisé.

Tout est bien qui finit bien

Selon le communiqué, les membres d’une même famille étaient retenus en otage depuis le 18 novembre.
Les ravisseurs réclamaient une rançon de 900 millions de francs CFA ou de fournir des informations permettant de localiser de la cocaïne récemment interceptée par les douanes maliennes.
M.Mohammedine, a par ailleurs, assuré que l’enquête se poursuivait pour démanteler ce réseau criminel ainsi que des complices. Il a invité la population à collaborer davantage avec les forces de défense et de sécurité.
En novembre 2015, une prise d’otages de grande ampleur avait eu lieu à l’hôtel Radisson, au cœur de Bamako, au Mali. Un fait peut-être anodin mais qui confirmait l’insécurité qui régnait dans la capitale et partout dans le pays. Après avoir été déclaré Président de la transition le 28 mai dernier par la Cour constitutionnelle, Assimi Goïta, avait fait de la sécurité de tout le territoire malien sa priorité.
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