Donbass. Opération russe

Missile en Pologne: Zelensky veut amener les États-Unis dans le conflit, selon un ancien de la CIA

Le comportement de Volodymyr Zelensky après la chute d’un missile en Pologne en dit long sur ses intentions, a déclaré un ancien agent de la CIA. Le Président ukrainien pousse au feu l’Otan et les États-Unis.
Sputnik
Volodymyr Zelensky a dévoilé une partie de son jeu diplomatique après l’affaire du missile tombé en Pologne, à en croire l’ex-agent de la CIA, Philip Giraldi. Le Président ukrainien a immédiatement imputé la faute à Moscou, appelant l’Otan à réagir puisqu’un de ses membres était attaqué.
Une attitude qui traduit la volonté du dirigeant de faire basculer l’Otan et les États-Unis dans le conflit, a souligné l’ancien du renseignement américain dans un entretien avec la chaîne YouTube Judging Freedom.

"Zelensky a immédiatement clamé que c’était un missile russe. Il a voulu s’adresser à l'Otan en évoquant une violation de l’article 5 de la charte de l'Otan, selon lequel une attaque contre un membre entraîne le soutien des autres, cela aurait signifié déclencher la guerre contre la Russie […]. Son comportement montre qu'il fera tout pour entraîner les États-Unis et l'Otan dans un conflit armé", a ainsi déclaré Philip Giraldi.

L’ancien agent a ajouté que Washington devait désormais juger si un tel conflit est dans son intérêt. Dans le cas contraire, l’administration devra songer à "débrancher la prise", en particulier concernant l’aide militaire accordée à Kiev.
Les déclarations de Philip Giraldi rejoignent d’ailleurs celles du représentant russe à l’Onu, Vassili Nebenzi, qui avait reproché à Kiev une "tentative consciente d'engager l'Otan" en Ukraine.

Missile tombé en Pologne

Le 15 novembre dernier, la chute d’un missile en Pologne, près de la frontière ukrainienne, avait causé deux morts. Volodymyr Zelensky avait d’abord fustigé une frappe russe, avant de rétropédaler. La Russie et l’Otan avaient par la suite confirmé que le missile était ukrainien, provenant vraisemblablement d’un système de défense antiaérienne.
L’attitude du Président ukrainien, prompt à faire retomber la faute sur Moscou malgré les évidences, avait déjà agacé certains observateurs. Le député français Nicolas Dupont-Aignan avait ainsi accusé Zelensky de "mettre de l’huile sur le feu", au risque de faire basculer l’Europe dans le chaos. Ségolène Royal, ex-candidate à la présidentielle française, avait pour sa part fustigé les fausses informations ayant "semé la peur et l’escalade des menaces" pendant des heures.
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