La Défense russe a informé de l’achèvement du retrait des militaires de la ville de Kherson, conditionné par l’absence de possibilités d’approvisionnement.
Le redéploiement des troupes sur la rive gauche du Dniepr, le fleuve sur lequel la ville se situe, s'est déroulé sans pertes parmi les militaires.
Aucun équipement militaire n'a été touché non plus.
Lancée il y a quelques jours, l'évacuation des civils se poursuit. Plus de 115.000 habitants ont déjà quitté la ville, il y reste encore de 80.000 à 100.000 personnes, a souligné ce 11 novembre, le chef de la région.
Incursions ukrainiennes
Parallèlement, les militaires ukrainiens ont été stoppés entre 30 et 40 kilomètres du passage fluvial, précise la Défense russe.
Même si les forces de Kiev ne sont pas entrées dans la ville de Kherson, elles ont essayé de saper le redéploiement de troupes russes et le passage de civils durant la nuit. Au moins cinq tirs depuis des lance-roquettes multiples HIMARS ont été recensés.
Plus de 20 militaires ukrainiens se sont fait exploser sur des mines, ainsi que deux chars, deux canons automoteurs et trois véhicules de combat blindés.
Retrait de Kherson
Le général Sergueï Sourovikine, commandant des forces russes en Ukraine, a annoncé le 9 novembre qu’"organiser la défense sur la rive gauche du Dniepr était "l’option la plus rationnelle" dans des circonstances où l’armée russe avait du mal à approvisionner ses troupes sur la rive droite.
En outre, ces dernières ont été exposées au risque d’une inondation d’ampleur à cause d’une possible destruction du barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka par l’armée ukrainienne.