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Donbass. Opération russe
La Russie a lancé le 24 février 2022 une opération militaire spéciale en Ukraine pour protéger les habitants du Donbass subissant le blocage et les attaques de Kiev depuis 2014.

Le retrait de Kherson est "une décision stratégique sage"

© Sputnik . Konstantin Mihalchevskiy / Accéder à la base multimédiaArmée russe près de Kherson
Armée russe près de Kherson - Sputnik Afrique, 1920, 10.11.2022
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Outre l’objectif de sauver les vies des militaires et des civils, le retrait des troupes russes de Kherson vise à épuiser les troupes de l’ennemi qui manquent déjà de détermination, a indiqué à Sputnik un ex-officier de l’armée américaine, Scott Bennett
La Défense russe a confirmé ce jeudi que son groupement de troupes quittait la rive droite du Dniepr pour se déployer sur sa rive gauche. Annoncée hier par le général Sergueï Sourovikine, cette manœuvre témoigne de la "sagesse" de l’état-major de l’armée russe qui cherche à préserver les vies de ses militaires et des civils de la ville de Kherson, a déclaré à Sputnik Scott Bennett, officier américain à la retraite et expert de la lutte antiterroriste.
"Ce que [les militaires russes, ndlr] font, cela épuise Kiev et les mercenaires des États-Unis et de l’Otan. C’est une sorte de ‘danse’ au cours de laquelle ils manœuvrent autour des Ukrainiens qui s’essoufflent. Ils manquent d’énergie et de combativité. L’hiver qui approche ne fera qu’affaiblir leur détermination. Je crois que vous verrez l’effondrement de l’armée [ukrainienne, ndlr] avec les premiers flocons de neige. Donc c’est une décision stratégique sage".
D’après l’expert, à la différence du début du confit lorsque les professionnels étaient majoritaires au sein de l’armée ukrainienne, actuellement ce sont plutôt des soldats récemment mobilisés, car les forces russes ont éliminé les meilleurs militaires ukrainiens.
Retrait de Kherson
Le général Sergueï Sourovikine, commandant des forces russes en Ukraine, a annoncé le 9 novembre qu’"organiser la défense sur la rive gauche du Dniepr était "l’option la plus rationnelle" dans des circonstances où l’armée russe avait du mal à approvisionner ses troupes sur la rive droite. En outre, ces dernières ont été exposées au risque d’une inondation d’ampleur à cause d’une possible destruction du barrage de la centrale hydroélectrique de Kakhovka par l’armée ukrainienne.
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