La mise en place d’une limite pour les prix du gaz russe aura des effets sur la vie quotidienne des gens ordinaires, a prévenu le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov, dans une interview accordée à la chaîne de télévision Rossiïa 1.
"Aujourd'hui, de nombreux pays font déjà face aux conséquences de leurs décisions irréfléchies. Rejoindre les rangs des partisans de ce plafonnement des prix résultera, bien sûr, en fait que les citoyens de ces pays devront payer un prix différent", a déclaré M.Peskov.
Huitième lot de sanctions
Le 7 octobre, l'Union européenne a imposé le huitième train de sanctions contre la Russie. Ce lot prévoit notamment un cadre législatif permettant de fixer un plafond de prix pour les importations de pétrole brut russe par voie maritime vers des pays tiers. La mesure, en coordination avec les partenaires du G7, prendra effet dès le 5 décembre 2022 pour le brut et dès le 5 février 2023 pour les produits pétroliers raffinés. La mise en œuvre d’une limite aux prix du gaz russe est toujours en discussion.
Auparavant, la ministre belge de l'Énergie, Tinne Van der Straeten, a fait valoir qu’un plafond sur le seul gaz russe ne fera pas baisser les prix. Elle a qualifié cette mesure de "purement politique".