Sabotage de Nord Stream: un diplomate chinois fait allusion à l'implication des USA par un mème

Une fuite du gaz suite à l'explosion sur les Nord Stream, septembre 2022
Une image ironique a été publiée sur Twitter par un diplomate chinois. Celui-ci dévoile un message on ne peut plus clair concernant l’intérêt de Washington à détruire les gazoducs Nord Stream. Vladimir Poutine a aussi fait une allusion manifeste sur l’implication des Anglo-Saxons dans les récentes explosions.
Sputnik
Les attaques commises sur les Nord Stream profitent aux États-Unis, sous-entend une illustration humoristique publiée, ce samedi 1er octobre, sur son compte Twitter, par un consul de l’ambassade chinoise au Liban, Yi Cao.
L’image est sous forme de questions-réponses sur le thème des gazoducs russes. Les interrogations sont posées par une personne, et les réponses sont données par une foule (population). À gauche, on lit: "Qui déteste les gazoducs russes?", "Qui a essayé d’arrêter leur construction?", "Qui s’est promis de les détruire?" et "À qui profite leur destruction?". À droite, les réponses sont identiques: Les États-Unis. La dernière question est la suivante: "Qui a détruit les gazoducs?", réponse "aucune idée"…

"Merci, les États-Unis"

Alors que la Commission européenne a promis une riposte à cette "perturbation délibérée des infrastructures énergétiques européennes", l’eurodéputé polonais et ancien ministre des Affaires étrangères Radek Sikorski a remercié les États-Unis pour avoir endommagé les gazoducs, sur sa page Twitter.
Dans l’un de ses récents discours, le Président russe a estimé que "les Anglo-Saxons ne sont plus satisfaits des sanctions, ils passent déjà aux actes de sabotage, en détruisant de fait les infrastructures européennes". Plus tôt, Vladimir Poutine a qualifié les explosions sur les Nord Stream d’"acte de terrorisme international".
L’incident, qui a entraîné les explosions sur trois conduites du système Nord Stream dans la mer Baltique, a au lieu les 26 et 27 septembre. L’opérateur du Nord Stream 1 qualifie les dégâts de "sans précédent". Moscou mène une enquête pour "acte de terrorisme international".
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