Suite à deux fuites qui se sont produites sur les gazoducs Nord Stream 1 et 2 les 26 et 27 septembre en mer Baltique, l’opérateur a commenté l’incident.
"La destruction qui s’est produite le même jour simultanément sur trois conduites des gazoducs du système Nord Stream est sans précédent. Il n'est pas encore possible d'estimer le calendrier de la restauration de l’infrastructure de transport de gaz", a précisé Nord Stream AG.
L’un des incidents s’étant déroulé dans la zone économique exclusive du Danemark, et l'autre dans celle de la Suède, les autorités de ces pays n’ont pas fait part des causes des fuites. La police suédoise a ouvert une enquête préliminaire sur un possible sabotage.
Conséquences
Le centre sismologique a expliqué que dans la zone des fuites, de fortes explosions ont été enregistrées, et des images ont été diffusées par des médias locaux.
Pour l’analyste Alexandre Sobko, des bulles de gaz d'une valeur de 2 milliards de dollars peuvent sortir des tuyaux endommagés des Nord Stream 1 et 2.
"Il s'agit d'une situation totalement inédite qui nécessite une enquête urgente. Nous sommes extrêmement préoccupés par cette nouvelle", a estimé le 27 septembre le porte-parole du Président russe, Dmitri Peskov.
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a estimé que personne ne profitait d’un sabotage. Par ailleurs, la Maison-Blanche a fait part de sa volonté d’aider ses partenaires européens suite à l’incident.