L’Égypte a l’intention d’exporter pour 8,5 à 10 milliards de dollars de gaz sur l’exercice 2022-2023, a annoncé le ministre égyptien du Pétrole, Tariq al-Mulla. Le pays veut notamment gérer plus efficacement sa consommation électrique pour exporter plus.
"Nous travaillons à rationaliser la consommation d'électricité afin d'augmenter le volume de gaz destiné à l'exportation", a ainsi expliqué le membre du gouvernement égyptien à la chaîne de télévision Al-Arabiya.
Le Caire avait déjà exporté pour plus de 6,5 milliards de dollars de gaz sur le précédent exercice.
Gaz naturel liquéfié
L’Égypte fait partie des États africains sollicités pour remplacer le gaz russe auprès des pays européens en plein sevrage. Le pays des pharaons possède en effets des réserves estimées à 2.200 milliards de mètres cubes, pour beaucoup situées dans le golfe de Suez.
Seul souci: l’Égypte n’est pas raccordé au réseau européen de gazoducs et ne peut donc exporter que du GNL vers le Vieux Continent. Et sur ce terrain, les Européens doivent déjà faire avec la concurrence des Chinois.
"La quasi-totalité de la capacité en GNL de l'Égypte est déjà exploitée pour l'exportation et le pays envisage un partenariat stratégique à long terme avec la Chine, qui lui propose des contrats à long terme à des conditions avantageuses", expliquait ainsi récemment à Sputnik Zenebe Kinfu Tafesse, président de l'Union des diasporas africaines.
En juin dernier, l'Égypte a signé un protocole d'accord tripartite avec l'UE et Israël concernant le GNL.