Ségolène Royal évoque "la propagande de guerre" de Kiev, une plainte lui pend au nez

Le collectif Stand for Ukraine annonce qu’il va déposer plainte contre Ségolène Royal pour les propos qu’elle a tenus sur le plateau de BFM TV. Elle avait émis des doutes concernant les exactions russes à la maternité de Marioupol et lors du "massacre de Boutcha".
Sputnik
Les déclarations de Ségolène Royal sur le plateau de BFM TV ont fait réagir. Le collectif Stand for Ukraine a annoncé à Libération son intention de déposer plainte contre l’ancienne ministre. Edward Mayor, cofondateur de l’organisation, a qualifié la sortie médiatique de Mme Royal d’insupportable.
"C’est insupportable pour les victimes d’entendre ça, surtout de la part d’une personnalité politique de premier plan comme Ségolène Royal", s’est insurgé M.Mayor.
Il a assuré qu’une plainte serait déposée en début de semaine prochaine contre l’ancienne candidate aux élections présidentielles de 2007.
Ségolène Royal a répondu sur Twitter à ces accusations:
"C’est faux. Je n’ai jamais nié les crimes de guerre. Ce que tous les experts savent: la propagande de guerre par la peur, par la terreur, conduit à l’escalade. Rappelons les frappes criminelles en Irak, sur le mensonge. Chirac, isolé, avait eu le courage de dire non."

La version de Kiev remise en question

Le 1er septembre, l’ex-ministre était invitée sur BFM TV. Elle avait mis en doute la version présentée par Kiev sur la maternité bombardée de Marioupol, le célèbre "massacre de Boutcha" ainsi que "le récit de viol d’enfants pendant sept heures sous les yeux des parents.
Pour la femme politique, cette "propagande de guerre par la peur" de la part de M.Zelensky a pour but d’entraver le processus de paix et de remobiliser ses troupes. Le 5 août dernier, Mme Royal avait déjà dans un tweet émis des doutes sur les exactions russes colportées.
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