Donbass. Opération russe

Nouveaux détails sur la mission de l’AIEA à la centrale nucléaire de Zaporojié

Après une brève visite à la centrale nucléaire de Zaporojié visée par des frappes ukrainiennes, la délégation de l’AIEA a quitté le site, y laissant néanmoins quelques experts. Voici de nouveaux détails sur le prolongement de cette mission d’inspection.
Sputnik
Six employés de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) resteront à la centrale nucléaire de Zaporojié après le départ de leurs collègues, a annoncé ce vendredi 2 septembre Mikhaïl Oulianov, représentant permanent de la Russie auprès des organisations internationales à Vienne.
"En quelques heures, le directeur général de l’agence, comme il le confirme lui-même, a pu étudier les aspects les plus importants de la situation qui prévaut à la centrale. Mais il faut mener un travail d’experts plus substantiel. Six spécialistes des garanties de l’AIEA et de la sûreté nucléaires doivent donc rester à la centrale. Ils y passeront encore quelques jours avant de rentrer à Vienne", a expliqué M.Oulianov.

La présence permanente de deux experts

Selon le groupe russe Rosenergoatom, ces six spécialistes viennent d’Albanie, d’Espagne, de Jordanie, de Lituanie et de Roumanie.
Quatre d’entre eux partiront le 5 septembre, alors que les deux autres y resteront de façon permanente.
Le directeur général de l’AIEA, Rafael Grossi, qui a conduit en personne la délégation de l’agence à la centrale, a promis d’y organiser une présence permanente de l’AIEA. La Russie salue cette décision, a noté M.Oulianov.

Arrêt des tirs

La délégation conduite par Rafael Grossi s’est rendue à la centrale de Zaporojié pour évaluer les risques auxquels est exposé ce site nucléaire. La structure, la plus grande d’Europe, est la cible de frappes quotidiennes de l’armée ukrainienne.
Dès son arrivée, l’Ukraine a cessé ses bombardements, et les frappes visant la ville d’Energodar voisine ont diminué en intensité, a déclaré ce 2 septembre le chef de l’administration militaire et civile de la région de Zaporojié, Evguéni Balitski.
"Les 13 personnes qui restent c’est déjà bien, puisqu’on a cessé de bombarder la centrale. C’est le principal argument, qui est prioritaire pour nous. Heureusement, il n’y a eu aucune frappe aujourd’hui. Ils nous bombardaient tous les jours, mais lorsque les représentants de l’AIEA sont arrivés à la centrale, les frappes ont cessé", a-t-il indiqué à la chaîne de télévision Rossiya 24.
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