Maria Zakharova s’est exprimée concernant la date précise de l’"invasion" russe de l’Ukraine, certains médias américains ayant affirmé qu’elle aura lieu ce mardi.
"Le 15 février 2022 restera dans l'histoire comme le jour où la propagande de guerre occidentale a échoué. Ils [les propagandistes] ont été humiliés et anéantis sans un seul coup de feu", assène la diplomate sur Telegram.
Auparavant, l'agence américaine Bloomberg, qui avait par ailleurs annoncé par erreur "l'invasion" de l'Ukraine par la Russie, avait rapporté, citant des responsables sans les nommer, que la Russie pourrait "attaquer" l’Ukraine le 15 février.
Cette annonce précise de la date a fait réagir le Président russe. Selon le porte-parole du Kremlin, Vladimir Poutine a plaisanté, demandant si un média n’avait par hasard pas publié "l'heure exacte du début de la guerre".
Et le 16 février?
Parallèlement une autre date d’"invasion" a fait surface, à savoir le 16 février. En effet, le 14 février, le Premier ministre britannique Boris Johnson a jugé une invasion russe de l'Ukraine possible "dans les 48 heures". La Maison-Blanche a réitéré le 14 février que "l’invasion pourrait avoir lieu à tout moment", par exemple cette semaine.
Le Président ukrainien Volodymyr Zelensky reste quant à lui sceptique concernant cette date du 16 février. Hier, il a adressé un discours aux Ukrainiens dans lequel il l’a mentionnée. Plus tard, son conseiller Mykhailo Podolyak a expliqué que les remarques devaient être interprétées comme de l'ironie, ajoutant que le pays restait sceptique quant aux "dates concrètes" mentionnées pour une éventuelle invasion.
Retrait des forces russes
Dans ce contexte, la Russie a procédé ce 15 février à un retrait partiel de ses forces stationnées près des frontières de l'Ukraine.
Ces troupes, appartenant à des unités des districts militaires Sud et Ouest, ont participé à d'importants exercices militaires et ont commencé à regagner leurs bases après la fin des manœuvres, a annoncé ce mardi le ministère russe de la Défense.