Sans facture
"Le problème c’est avant tout la distribution de ce produit de large consommation. Des grossistes et des détaillants refusent de s’approvisionner en huile auprès des producteurs car ils ne veulent pas acheter avec une facture afin de ne pas payer de taxe. C’est l’exigence d’un paiement avec facture par les industriels qui les incommodent. L’huile étant subventionnée, ces commerçants estiment que le gain est minime. Pour eux l’impact fiscal sur le chiffre d’affaires seraient énorme. Au sein de notre organisation, nous estimons qu’il est nécessaire de revoir le système de taxes des produits sensibles pour éviter de nouvelles crises", explique le président de l’Apoce.
"Nous avons un potentiel important qui va augmenter ces prochaines années avec l’entrée de nouveaux opérateurs et qui permettra à l’Algérie d’exporter l’excédent. Mais actuellement, vu cette tension il faut se concentrer sur la demande du marché national et l’inonder", insiste Mustapha Zebdi.
"En fait, il y a eu un retard dans la délivrance des autorisations d’importation donc certains producteurs ont été confrontés à des ruptures de stock. C’est juste transitoire puisque ces entreprises ont obtenu les dérogations pour importer la matière première. Mais il est nécessaire de trouver les solutions adéquates pour que ce genre de situations ne se répète plus", note le responsable de l’association de consommateurs.