"Certains élus ont posé la question, en creux, de l’autonomie par rapport à son statut actuel de département ou région d’outre-mer. D’après eux, la Guadeloupe pourrait mieux se gérer elle-même. Ils souhaitent moins d’égalité avec l’Hexagone, plus de liberté de décision par les élus locaux", a expliqué le ministre.
Un gouvernement hors sujet?
"Il appartient aux élus de déclencher cette évolution institutionnelle, en lien avec le peuple de la Guadeloupe. Ce n’est pas à un ministre, quel que soit le gouvernement, d’anticiper et de parler de cela", objecte-t-il au micro de Sputnik.
"Aucun mouvement spontané dans la planète n’a été réglé par la modification de l’institution. Ça se règle surtout par des réponses immédiates et après, quand les choses s’apaisent, il faut préparer une discussion sur l’avenir du territoire et cela passe aussi par interroger les institutions", affirme Dominique Théophile.
Le ministre des Outre-Mer rétropédale
"C’est un territoire pleinement français où nous avons nos armées […] mais les compétences sociales, les compétences économiques sont la compétence du territoire", a-t-il détaillé.
"C’est aux Guadeloupéens et aux élus guadeloupéens de dicter le calendrier."