"C’est une détresse infinie, moralement et même physiquement, parce que l’on viole votre domicile."
"On vous dit de sortir alors que vous êtes chez vous"
"C’était une bergerie! Avec de la paille, des moutons, mais aussi de l’urine sur le carrelage", déplore-t-il.
"Il nous a dit qu’il a payé 4.000 euros en liquide à un propriétaire qu’il a rencontré aux marchés aux puces, mais qu’il ne saurait plus le reconnaître. Sauf que l’huissier lui a rétorqué: “le propriétaire est devant vous”. Bien entendu, il ne me connaissait pas et moi non plus. Au bout d’un moment, l’huissier lui a demandé une pièce d’identité, donc il a montré un titre de séjour."
Un sentiment d’injustice
"C’est le propriétaire qui doit prouver que son domicile a été violé et en plus il faut qu’il engage des frais, paie des dépens, c’est fou", s’indigne-t-il.
"Maintenant, il n’y a plus de moutons, ce sont des véhicules désossés, des moteurs, des pare-brise et de la tôlerie qui sont dans la cour. Ils sont vraiment tranquilles", souffle-t-il, amer.
"Ne pas respecter la propriété d’autrui, ne pas être respecté en tant que propriétaire, c’est terrible", conclut notre interlocuteur.