Selon lui, Emmanuel Macron est le seul dirigeant à avoir réagi aux derniers propos de Vladimir Poutine à ce sujet.
«Le Président Macron est le seul à avoir écrit qu'il était prêt à en discuter et qui a attiré l'attention sur le fait que la dernière adresse du Président Poutine disait que nous ne proposons pas simplement deux autres moratoires - celui de la Russie et de l'Otan ou bien un moratoire plus large, - mais nous sommes prêts à discuter de mesures concrètes pour vérifier le respect de ce moratoire [sur le déploiement de missiles à moyenne et courte portée en Europe, ndlr]», a-t-il détaillé.
Une dissuasion mutuelle
Plus tôt, le Président russe avait déclaré que Moscou comptait sur la dissuasion mutuelle avec les États-Unis dans le développement de systèmes de missiles. L'année dernière, la Russie a décrété un moratoire sur le déploiement de missiles sol-sol à moyenne et courte portée en Europe ainsi que dans d'autres régions du monde que le pays va respecter tant que les États-Unis eux aussi s'abstiendront d’en déployer, a-t-il indiqué.
La mort du traité FNI
Pourtant, ces derniers n'ont pas entrepris ce pas en avant et sont sortis unilatéralement du Traité. Selon le ministère russe des Affaires étrangères, la Russie soutient l’idée selon laquelle d'autres pays prennent part à la discussion avec les États-Unis des questions de stabilité stratégique.