La Russie réitère que Macron a été le seul dirigeant prêt à discuter d’un moratoire sur certaines armes nucléaires

En soulignant que la Russie était prête à discuter de mesures concrètes pour vérifier le respect du moratoire concernant le déploiement de missiles à moyenne et courte portée, le chef de la diplomatie russe a déclaré le 5 octobre qu’Emmanuel Macron était le seul dirigeant ayant exprimé sa volonté d’en discuter.
Sputnik

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La Russie est prête à discuter de mesures concrètes afin de vérifier le respect du moratoire concernant le déploiement de missiles à moyenne et courte portée proposé par Moscou, a déclaré le 5 octobre Sergueï Lavrov avant une réunion avec les membres de l'Association des entreprises européennes en Russie (Association of European Businesses).

Selon lui, Emmanuel Macron est le seul dirigeant à avoir réagi aux derniers propos de Vladimir Poutine à ce sujet.

«Le Président Macron est le seul à avoir écrit qu'il était prêt à en discuter et qui a attiré l'attention sur le fait que la dernière adresse du Président Poutine disait que nous ne proposons pas simplement deux autres moratoires - celui de la Russie et de l'Otan ou bien un moratoire plus large, - mais nous sommes prêts à discuter de mesures concrètes pour vérifier le respect de ce moratoire [sur le déploiement de missiles à moyenne et courte portée en Europe, ndlr]», a-t-il détaillé.

Une dissuasion mutuelle 

Plus tôt, le Président russe avait déclaré que Moscou comptait sur la dissuasion mutuelle avec les États-Unis dans le développement de systèmes de missiles. L'année dernière, la Russie a décrété un moratoire sur le déploiement de missiles sol-sol à moyenne et courte portée en Europe ainsi que dans d'autres régions du monde que le pays va respecter tant que les États-Unis eux aussi s'abstiendront d’en déployer, a-t-il indiqué.

La mort du traité FNI

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En 2019, accusant la Russie d’avoir violé le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI), les États-Unis s’en sont retirés. Moscou a nié ces accusations et a fait preuve de volonté à démontrer les capacités du missile qui avait suscité des questions de la part des États-Unis ainsi qu’à discuter de ce sujet. 

Pourtant, ces derniers n'ont pas entrepris ce pas en avant et sont sortis unilatéralement du Traité. Selon le ministère russe des Affaires étrangères, la Russie soutient l’idée selon laquelle d'autres pays prennent part à la discussion avec les États-Unis des questions de stabilité stratégique.

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