Un groupe d’astronomes australiens, américains et chiliens ont finalement découvert les matières visibles difficiles à détecter dispersées dans l’espace depuis le Big Bang. Les résultats de leur étude ont été publiés dans la revue scientifique Nature.
Les astronomes recherchaient cette matière manquante depuis près de 30 ans, a déclaré l’auteur principal de l’étude, le professeur associé Jean-Pierre Macquart, du nœud de l'Université Curtin auprès du Centre international de recherche en radioastronomie (ICRAR).
Ils avaient déjà connaissance de la quantité de matière qui existait au début de l’Univers après le Big Bang, mais n’arrivaient pas à trouver la moitié de celle-ci. L'espace intergalactique s’étant très raréfié, la substance manquante équivalait à seulement un ou deux atomes dans une pièce de la taille d'un bureau ordinaire. Il était donc très difficile de la détecter en utilisant des méthodes et des télescopes traditionnels.
L’outil de recherche
La matière manquante est la matière baryonique, soit la matière «normale» des protons et neutrons qui composent les étoiles, les planètes et les humains. Elle est différente de la matière noire, qui reste insaisissable et représente environ 85% de la matière totale de l’Univers.