Un stock d’une tonne de chloroquine constitué par l’armée française?

Fin avril, des vidéos circulant sur Internet mettaient en lumière l’approvisionnement en chloroquine de l’armée française. Les autorités avaient confirmé l’information sans préciser l’importance de ces achats. Selon Le Canard enchaîné, la commande s’élèverait à une tonne.
Sputnik

L’armée française aurait passé commande d’une tonne de chloroquine en Chine, et non de 70 kilogrammes, comme on le croyait jusqu’alors, révèle Le Canard enchaîné. Cette substance, préconisée par le professeur Didier Raoult pour lutter contre le Covid-19, fait toujours l’objet d’une polémique.

L’approvisionnement en chloroquine de l’armée française avait été mis en lumière par une vidéo parue sur les réseaux sociaux fin avril.

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 Les images qui se sont vite propagées montraient un lot de 70 kilogrammes de chloroquine en barils, à destination, affirmait-on, de la Pharmacie centrale des armées.

Face à la polémique suscitée par ces images, le ministère des Armées avait confirmé avoir réalisé «un achat de précaution», dans le cas où le produit finirait par être validé par les autorités sanitaires. Il s’agirait de sels de chloroquine, permettant de fabriquer l'hydroxychloroquine, selon France Info. L’importance de la commande n’avait cependant pas été précisée.

Avec l’aide des laboratoires Servier

À en croire Le Canard enchaîné, le ministère des Armées a donc finalement constitué un stock d’une tonne de chloroquine, en passant par un intermédiaire: les laboratoires Servier. Le groupe pharmaceutique français, connu pour avoir commercialisé le Mediator, a reçu pour mission d’«assurer le stockage et la sécurisation» de la chloroquine, selon Le Canard enchaîné.

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Les laboratoires Servier ont stocké cette «fourniture stratégique» dans un local de la ville chinoise de Tianjin, avant qu’un avion n’effectue le transfert vers la France le 1er avril, rapporte l’hebdomadaire.

Ce lundi 4 mai, Éric Lavault, porte-parole de la Marine, confirmait la guérison de la quasi-totalité des marins à bord du porte-avions Charles-de-Gaulle, selon l’AFP. Il avait démenti un recours à la chloroquine, comme le laissait entendre des rumeurs.

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