Après l’Algérie, le Maroc est le second pays maghrébin à louer l’efficacité du protocole de traitement du Covid-19 par l’hydroxychloroquine combinée à l’azithromycine défendu depuis le début de la pandémie par le Pr Didier Raoult. Alors qu’il est toujours décrié dans plusieurs pays, au royaume chérifien, le ministre de la Santé Khalid Aït Taleb dit que «les résultats sont positifs».
M.Aït Taleb a affirmé que c’était en grande partie grâce «au protocole thérapeutique à base de chloroquine et d’azithromycine». Il a rappelé que ces deux médicaments étaient «administrés aux malades depuis le 23 mars», insistant sur le fait que leurs «effets secondaires sont minimes».
Le Maroc, comme beaucoup d’autres pays, a généralisé le traitement du Covid-19 par l’hydroxychloroquine à tous les cas de contamination, soit 4.529 personnes depuis le début de l’épidémie dans le pays.
Une efficacité «quasi totale» en Algérie
Ainsi, le chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital de Boufarik, dans la wilaya (région) de Blida, épicentre de l’épidémie en Algérie, a indiqué que 150 patients sur 300 hospitalisés depuis le 23 mars au sein de son service ont guéri grâce au protocole thérapeutique à base de chloroquine.
«90% des cas ont très bien réagi à ce protocole de traitement recommandé par le ministère de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière», a-t-il détaillé, soulignant que les «récents résultats d’analyses pour ces patients ont démontré leur guérison totale».
Selon elle, le protocole à base d’hydroxychloroquine a montré une «efficacité quasi totale», ponctuant que l’état de santé des malades «connaît une évolution positive de jour en jour».
Depuis le 24 mars, 3.470 malades du coronavirus sur 5.000 ont été soignés à la chloroquine en Algérie, soit 69,4%, a confié à la presse le Pr. Lyes Rehal, directeur général de l’Institut national de santé publique (INSP).