Le constructeur naval Navantia dément la vente de deux sous-marins au Maroc

Régissant à une information rapportée auparavant par La Tribune, l’entreprise espagnole Navantia a dévoilé si elle construisait ou non des sous-marins pour le Maroc.
Sputnik

Dans une déclaration au site d’information espagnol ECD, le porte-parole du constructeur naval ibérique Navantia a démenti les informations rapportées en janvier par le journal français La Tribune, faisant état d’une demande marocaine de construction de deux sous-marins.

«Navantia n’a reçu aucune demande de la part du Maroc portant sur une éventuelle construction de sous-marins pour sa Marine», a déclaré le responsable, précisant que l’entreprise «insiste sur le fait que ses services n’ont aucune trace qu'une telle requête a eu lieu».

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Par ailleurs, le média espagnol a expliqué qu’en dépit du fait que le royaume chérifien ait consulté ou non Navantia, il n’en demeure pas moins que «le projet marocain d'étendre sa force navale à l'arme sous-marine serait un élément très important à prendre en compte dans l'équilibre naval autour du détroit de Gibraltar, en Méditerranée occidentale et aux alentours les îles Canaries».

Le quotidien français La Tribune avait indiqué dans un article publié le 21 janvier que le royaume chérifien «souhaitait à terme acquérir des sous-marins et a déjà consulté les principaux constructeurs comme [l’allemand, ndlr] TKMS, Navantia et [le français, ndlr] Naval Group».

Une autre commande non démentie par le constructeur espagnol

Dans un message posté le 30 décembre 2019 sur son compte Facebook, le site marocain d’information militaire FAR-Maroc, proche des Forces armées royales (FAR), a annoncé que l’Espagne fournira deux patrouilleurs de haute mer à la Marine royale marocaine.

Ainsi, le site a indiqué que, selon des rapports espagnols, le constructeur naval Navantia, via sa succursale à Casablanca, a conclu un accord avec les Forces armées royales relatif à l’achat de deux patrouilleurs de haute mer pour un montant de 260 millions d’euros. La Tribune a confirmé cette information dans son article du 21 janvier.

Dans sa déclaration au site ECD, le porte-parole de Navantia n’a pas démenti l’existence de cet accord.

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