Dans son allocution à l’ouverture du 33e sommet des chefs d’État membres de l'Union africaine (UA) dimanche 9 février à Addis-Abeba, en Éthiopie, le Président algérien Abdelmadjid Tebboune a «déploré le fait que la question du Sahara occidental n'ait toujours pas trouvé de règlement», a rapporté l’agence officielle Algérie Presse Service (APS). De son côté, le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, a réaffirmé la position de son pays selon laquelle l’Onu prévaut pour la résolution du conflit du Sahara occidental, selon l’agence Maghreb Arabe Presse (MAP).
«Depuis de longues années, l'Organisation des Nations unies et le Conseil de sécurité, appuyés par notre organisation continentale [l’UA, ndlr], s'emploient à la mise en œuvre du plan de règlement de la question du Sahara occidental basé sur le droit inaliénable du peuple sahraoui à l'autodétermination», a déclaré le Président algérien. Il a dans le même sens réaffirmé l'attachement de l'Algérie au «caractère immuable de la position africaine en faveur de la juste cause sahraouie et du parachèvement du processus de décolonisation en Afrique loin de toute manœuvre de tergiversation et de la politique du statu quo».
Le Maroc réaffirme sa position quant au rôle de l’Onu
Pour sa part, le ministre marocain des Affaires étrangères Nasser Bourita a réitéré la primauté de l’Onu pour trouver une solution à la question du Sahara occidental, indique la MAP.
Ainsi, il a affirmé que la position était claire depuis le départ, «à savoir que la question du Sahara marocain [occidental, ndlr] est entre les mains des Nations unies, qui demeure l’unique cadre pour trouver une solution à ce conflit conformément à la légalité internationale».
L’Union africaine
Dans son discours d’ouverture, M.Moussa Faki a déclaré que la question du Sahara occidental et de la crise en Libye «élargissaient les responsabilités» de l’organisation panafricaine dans le règlement de ces deux conflits, rapporte l’APS.
Aux défis globaux, «je voudrais ajouter deux questions spécifiques qui élargissent nos responsabilités à de nouvelles ardentes obligations, il s’agit de la question du Sahara occidental et celle du sort de la Libye», a-t-il souligné. «
Le Conflit du Sahara occidental reste le plus ancien conflit non résolu sur le continent et demeure une préoccupation tant pour le fonctionnement de notre organisation que pour les populations», a-t-il ajouté.