Alors que l’élection présidentielle en Algérie est prévue pour le 12 décembre, les cinq candidats officiellement retenus par l’Autorité nationale indépendante des élections peaufinent leurs programmes avant le début de la campagne électorale. Celle-ci se déroulera du dimanche 17 novembre au 9 décembre à minuit.
Relever le défi de la relance économique
Alors que plusieurs indicateurs de l’économie algérienne sont au rouge, le candidat a déclaré: «nous devons sortir de la situation économique actuelle».
Et d’ajouter que «la situation financière difficile que traverse le pays ne répond pas aux besoins de nos citoyens». «Il est nécessaire de lever les obstacles législatifs aux investissements et de fournir des incitations aux entrepreneurs nationaux et internationaux», précisant que «nous prévoyons de faire un excellent travail pour sécuriser nos citoyens dans tous les domaines».
Lutte contre la corruption et indépendance de la justice
La lutte contre la corruption, déclenchée à la suite de la chute de l’ex-Président de la République Abdelaziz Bouteflika, et qui s’est accélérée avec l’actuel ministre de la Justice Belkacem Zeghmati, sera poursuivie avec détermination, a affirmé le présidentiable.
«Les travaux sur les poursuites pénales contre les fonctionnaires corrompus, que nos tribunaux mènent actuellement, se poursuivront», a-t-il déclaré, précisant qu’à l’avenir «ce travail devra être renforcé par des mécanismes plus efficaces».
Une diplomatie axée sur l’économie
En plus des considérations politiques et stratégiques, Azzedine Mihoubi a estimé que la diplomatie algérienne devait être très active, notamment dans les pays développés, en matière de lobbying économique.
«Nous allons augmenter notre présence diplomatique dans les pays développés afin de convaincre les grandes et les petites entreprises d’investir en Algérie», a-t-il expliqué, mettant l’accent sur le fait que «les secteurs du tourisme, de la production et des services sont prometteurs». «En outre, nous devons rechercher de nouveaux marchés pour les produits algériens, en particulier en Afrique», a-t-il conclu.