Alors que la Chine se présente comme une puissance mondiale, Donald Trump souhaitant ainsi faire signer à Pékin et Moscou un nouveau traité FNI sur les armes nucléaires, le média chinois Sohu compare la puissance nucléaire des USA et de la Russie.
Selon le site d’information, la Russie est un adversaire à ne pas négliger pour les États-Unis, capable de «détruire leur territoire au moins dix fois» grâce à ses armes nucléaires si celles-ci étaient tirées en même temps.
Le média indique à ce titre que la Russie possède non seulement des ogives nucléaires, mais aussi des véhicules de transport d’armes nucléaires et des plates-formes de lancement, ainsi que des avions Tu-160, un grand nombre de missiles balistiques stratégiques terrestres et une plate-forme de lancement de missiles balistiques de classe Boreï basée en mer.
«La situation dans le monde est telle que l'influence des États-Unis diminue et la Russie peut retrouver sa supériorité à l'avenir», notent les auteurs.
Le média souligne que les États-Unis pourraient «frapper» la Russie en raison des désaccords sur la situation en Syrie et en Ukraine. Pourtant, la probabilité d'une riposte les stoppe.
Des mesures symétriques
Auparavant, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov avait annoncé que la Russie commençait le développement de missiles à portée intermédiaire pour répondre de manière symétrique aux États-Unis, lesquels ont déjà entamé le développement de missiles à courte et à moyenne portée basés au sol.
Le traité FNI
Le Traité sur les forces nucléaires à portée intermédiaire (FNI) a été signé par l’URSS et les États-Unis en 1987. Ce document concerne l'élimination de tous les missiles de croisière et missiles balistiques américains et soviétiques tirés depuis le sol et ayant une portée se situant entre 500 et 5.500 km.
En octobre 2018, Donald Trump a annoncé le retrait de son pays du traité, prétextant que Moscou n’honorait pas ses engagements et sans fournir de preuves.
En 2019, la Russie a suspendu sa participation au traité FNI en réponse à la position des États-Unis.
Le traité n’est plus en vigueur depuis début août 2019.