Le détective allemand Josef Resch a exposé les conditions auxquelles il serait prêt à divulguer ses preuves relatives au crash du vol MH17 dans l’espace aérien de l’Ukraine en 2014.
Son avocat a annoncé dans une lettre que le Groupe d’enquête conjoint (JIT) et le parquet des Pays-Bas devaient confirmer par écrit leur participation à la procédure avant le 18 octobre prochain. Il a également demandé que les médias mondiaux et les États intéressés aient accès aux informations qu'il souhaite révéler.
Un comité d’enquête malaisien, s’il est créé à cette date, pourrait se joindre à la procédure.
«Toutes les parties intéressées doivent être en mesure de prendre une décision avant cette date, d’autant plus que le sens de la proposition est notoire du moins depuis la lettre de M. Resch en date du 07/12/2016», a indiqué l’avocat.
Il a ajouté que «la question sera close» si les organismes mentionnés n’informaient pas son client de leur décision avant le 18 octobre. Cela voudrait dire que «la communauté internationale n’est pas intéressée par l’enquête sur ce crime et que personne n’a jamais voulu utiliser cette information».
Il a signalé que dans ce cas, M. Resch refuserait également de témoigner au tribunal, y compris en tant que témoin.
Pièces rassemblées par Resh
Le détective a également indiqué qu'il voudrait impliquer dans l'analyse de ses preuves d'autres pays, notamment les Pays-Bas, l'Ukraine, la Malaisie, l'Australie, l'Allemagne, la Belgique et les États-Unis.
Crash du vol MH17
L'enquête affirme que le Boeing aurait été abattu par un système antiaérien Bouk appartenant à la 53e brigade antiaérienne russe de Koursk. Comme l'a déclaré le procureur général adjoint russe Nikolaï Vinnitchenko, les autorités russes ont remis aux Pays-Bas non seulement les données radars, mais également la documentation attestant que le missile Bouk qui avait touché le Boeing appartenait à l'Ukraine, mais cette information a été ignorée par les enquêteurs.