Un détective allemand expose ses conditions pour dévoiler de nouvelles preuves sur le vol MH17

© Sputnik . Andrei SteninDébris du Boeing-777, vol MH17
Débris du Boeing-777, vol MH17 - Sputnik Afrique
S'abonner
Le détective allemand Josef Resch, qui avait mené une enquête privée sur le crash du Boeing malaisien dans l’est de l’Ukraine en 2014, s’est dit prêt à dévoiler des preuves sur la catastrophe si les enquêteurs internationaux se pliaient à ses conditions.

Le détective allemand Josef Resch a exposé les conditions auxquelles il serait prêt à divulguer ses preuves relatives au crash du vol MH17 dans l’espace aérien de l’Ukraine en 2014.

Son avocat a annoncé dans une lettre que le Groupe d’enquête conjoint (JIT) et le parquet des Pays-Bas devaient confirmer par écrit leur participation à la procédure avant le 18 octobre prochain. Il a également demandé que les médias mondiaux et les États intéressés aient accès aux informations qu'il souhaite révéler.

Un comité d’enquête malaisien, s’il est créé à cette date, pourrait se joindre à la procédure.

«Toutes les parties intéressées doivent être en mesure de prendre une décision avant cette date, d’autant plus que le sens de la proposition est notoire du moins depuis la lettre de M. Resch en date du 07/12/2016», a indiqué l’avocat.

Il a ajouté que «la question sera close» si les organismes mentionnés n’informaient pas son client de leur décision avant le 18 octobre. Cela voudrait dire que «la communauté internationale n’est pas intéressée par l’enquête sur ce crime et que personne n’a jamais voulu utiliser cette information». 

Il a signalé que dans ce cas, M. Resch refuserait également de témoigner au tribunal, y compris en tant que témoin.

Pièces rassemblées par Resh

Crash d'un Boeing malaisien en Ukraine - Sputnik Afrique
La neutralité de l'enquête sur le MH17 mise en doute par le Premier ministre malaisien
Josef Resch a déclaré à Sputnik début août qu'il pourrait dévoiler des informations sur les causes de la tragédie, les noms des responsables, ainsi que les données satellitaires américaines à sa disposition si l'enquête internationale menée par le parquet néerlandais ne réagissait pas à sa demande réitérée de recevoir ses preuves, en refusant toutefois de les dévoiler pour le moment.

Le détective a également indiqué qu'il voudrait impliquer dans l'analyse de ses preuves d'autres pays, notamment les Pays-Bas, l'Ukraine, la Malaisie, l'Australie, l'Allemagne, la Belgique et les États-Unis.

Crash du vol MH17

Le Boeing 777 de Malaysia Airlines disparu en 2014 - Sputnik Afrique
Crash du MH17: Moscou dénonce l’«histoire impensable» inventée par l’Ukraine
Le Boeing malaisien en provenance d'Amsterdam et à destination de Kuala Lumpur s'est écrasé le 17 juillet 2014 dans les environs de Donetsk. 298 personnes se trouvaient à bord. Aucune n'a survécu. Kiev en a accusé les insurgés, mais ces derniers ont déclaré ne pas disposer de moyens permettant d'abattre un avion à une telle altitude. Le JIT, qui mène l'enquête sur les circonstances du crash sous la direction du parquet néerlandais et sans la participation de la Russie, a présenté plus tard des conclusions intermédiaires.

L'enquête affirme que le Boeing aurait été abattu par un système antiaérien Bouk appartenant à la 53e brigade antiaérienne russe de Koursk. Comme l'a déclaré le procureur général adjoint russe Nikolaï Vinnitchenko, les autorités russes ont remis aux Pays-Bas non seulement les données radars, mais également la documentation attestant que le missile Bouk qui avait touché le Boeing appartenait à l'Ukraine, mais cette information a été ignorée par les enquêteurs.

Fil d’actu
0
Pour participer aux discussions, identifiez-vous ou créez-vous un compte
loader
Chat
Заголовок открываемого материала