Des rescapés du Bataclan cherchent à sauver la BRI face à la réforme de la Préfecture de police

Considérant les membres de la Brigade de recherches et d’intervention (BRI) comme leurs sauveurs, sept ex-otages du Bataclan dénoncent dans une tribune commune le projet de réforme de la Préfecture de police à l’issue de laquelle cette unité spéciale risque de disparaître après son rattachement au RAID.
Sputnik

Préoccupées par un projet de réforme qui menace l’existence de la Brigade de recherches et d’intervention (BRI), sept personnes sauvées par des membres de cette unité spéciale lors de l’attentat du Bataclan se sont adressées dans une tribune aux autorités françaises avec la question «pourquoi liquider cette formation de la police unique et surtout extrêmement efficace?»

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Dénonçant «un manque de tact et de respect que l’État fait subir au service», les signataires de la tribune constatent que la BRI «est ballotée comme un vulgaire sac dans une mer politique que les hommes subissent, dans l’ombre, tout en exerçant leur métier», protéger les Français.

«Où est le respect envers ces hommes qui ont couru face au danger pour nous en extraire, n’oublions également pas de mentionner les centaines d’autres interventions à leur actif ou du travail de police judiciaire qu’ils mènent, en secret», concluent-ils.

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C’est après l’attentat du Bataclan que l’idée de rattacher la BRI au RAID a été évoquée pour la première fois. Le soir du 13 novembre, le RAID est aussi intervenu, mais en appui de la BRI qui était arrivée la première. Le fait que les deux unités pouvaient se doubler l’une l’autre a été regretté par Jean-Michel Fauvergue, à l’époque patron du RAID, qui défendait la spécialisation de son unité en intervention tandis que la BRI parisienne exerçait la double mission de police judiciaire et de force d'intervention.

Au début de l’été, le nouveau préfet de police de Paris, Didier Lallement, a proposé au ministère de l’Intérieur de rattacher son unité d’élite, la BRI, au RAID. Si un jour cette réforme voir le jour, les effectifs du service parisien serons divisés entre le RAID et la police judiciaire.

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