Préoccupées par un projet de réforme qui menace l’existence de la Brigade de recherches et d’intervention (BRI), sept personnes sauvées par des membres de cette unité spéciale lors de l’attentat du Bataclan se sont adressées dans une tribune aux autorités françaises avec la question «pourquoi liquider cette formation de la police unique et surtout extrêmement efficace?»
Dénonçant «un manque de tact et de respect que l’État fait subir au service», les signataires de la tribune constatent que la BRI «est ballotée comme un vulgaire sac dans une mer politique que les hommes subissent, dans l’ombre, tout en exerçant leur métier», protéger les Français.
«Où est le respect envers ces hommes qui ont couru face au danger pour nous en extraire, n’oublions également pas de mentionner les centaines d’autres interventions à leur actif ou du travail de police judiciaire qu’ils mènent, en secret», concluent-ils.
La BRI telle qu'on la connaît est en péril, à nous de les aider :#Bataclan #13novembre #Terrorisme #Macron #Castaner #Paris @prefpolice @EmmanuelMacron @CCastaner @NunezLaurent pic.twitter.com/7UYFXJaU7O
— David Fritz Goepp (@DavidFritzGoep) 14 августа 2019 г.
Réforme de la Préfecture de police
Au début de l’été, le nouveau préfet de police de Paris, Didier Lallement, a proposé au ministère de l’Intérieur de rattacher son unité d’élite, la BRI, au RAID. Si un jour cette réforme voir le jour, les effectifs du service parisien serons divisés entre le RAID et la police judiciaire.